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BLOC 3:  Il y a 40 ans et pourtant...

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Plus ça change, plus c'est pareil... Il n'y a que la passion qui reste!

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Y---OW (1985)

(version courte, 2022)

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Survol d’un annuaire téléphonique…

La présente version de Y---OW est construite à partir des bandes sonores — dont les titres sont: Ha-lo; À l’eau; Ouf!; Interurbain; King Kong; Le passé; L’attente; L’arnaque; Bonne soirée; Problèmes d’argent; Au concert — de l’œuvre multimédia (installation sonore et photographique) du même nom réalisée en collaboration avec le photographe Marc Larochelle. Elle est une présentation (exposition) des thèmes par mixage et un aperçu de l’interdépendance qu’il peut y avoir entre les bandes par des éléments attractifs communs à chacune, même si elles sont de toutes petites pièces musicales en soi. Des éléments descriptifs reviennent à maintes reprises et font lien, la réponse ou l’écho entre les différentes bandes (sons de téléphone, répondeur, conversations, eau, éclats de rire, cris).

Y---OW, pour Yellow Pages, explore une série de thèmes autour d’un état d’âme, d’une émotion, de la communication ou de l’imprévu évoqués par l’ouverture du bottin téléphonique Les pages jaunes. Une interdépendance entre les bandes sonores — chacune ayant son thème — fait le lien entre des émotions: tristesse, joie, amour, haine, mécontentement, bonheur, peur, colère, anxiété, désolation, surprise et confusion.

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Amore (1986)

Extrait de Oil-Olé-Léa

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Amore (Amour) est une histoire racontée par le sonore. Une approche cinématographique suggère des images, des sensations et un univers amoureux à travers différentes destinations du monde. Des clichés, des situations ‘interdites’, des histoires d’amour loufoques à saveur romanesque. La fiction pour l’imaginaire devenue réalité et de grandes respirations musicales.

Le cinéma joue un rôle essentiel dans le processus de la conception musicale. Le synopsis de cinq tableaux dépeint des thèmes sur l’amour: le cœur, la séduction, l’attente, le désir, les confidences, les imprévus et le voyage… La musique devient une image par elle-même. La salle de projection, lieu principal de l’histoire, demeure l’endroit idéal pour toute clandestinité amoureuse. Permettant de frôler la main de son voisin (ou de sa voisine) inconnu sans être toutefois repéré, seuls la lueur de l’écran et le panneau indiquant la sortie dévoilent une portion d’intimité. L’obscurité et le son masquent les imprévisibles de cette soirée…

Sur l’écran imaginaire, des personnages surnaturels et intouchables font partie intégrante du scénario et deviennent presque réels. Ces personnages, symbolisés par des voix humaines, demeurent greffés à la musique comme les dessins dans des cases de bandes dessinées ou l’image imprégnée à la pellicule. Ils ne meurent pas, sont héroïques et n’existent que dans les histoires.

Œuvre produite avec la station de travail Fairlight en 1986.

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Les réverbères (Disque Fenêtres intérieures et Réverbères)

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Le piano d'Horowitz (2014)

De la fenêtre sous le réverbère, j'entends le son d'un piano...

(Extrait de "Fenêtres intérieures"

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La mécanique du piano me fascine. Le bruit des doigts qui claquent sur les touches du clavier, la frappe des marteaux sur les cordes, un jeu pianistique improvisé, ressenti et manipulé. 10 septembre 2012 dans une boutique de Montréal, jouer sur le piano d’Horowitz me plonge dans un univers incommensurable. Faire vibrer ses cordes en un contrepoint magique d’un thème et variations me comble de bonheur… Les gréements du piano se déchaînent comme le vent dans les voiles. Il semble vivant ce piano. Il respire. Je prends donc mon enregistreur portatif pour le graver et l’immortaliser dans ma mémoire. Tant de passions enfouies renaissent et fusionnent avec les bruits ambiants et les sources résonnantes de la pédale forte. Peu à peu, elles disparaissent pour n’y laisser qu’un soupir.

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Tango déconstruit (2017-2021)

(Extrait de Réverbères)

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Sons visuels sans images. Sensations et perceptions. Une route montagneuse sur un air de tango. Un réverbère s’allume sur une déconstruction rythmique et polyphonique d’un genre musical latino-américain que j’affectionne particulièrement et qui me fait voyager dans une sphère chaleureuse.

Court hommage à une femme d’exception, Beatriz Ferreyra, compositrice argentine qui est entrée dans le monde de la musique électroacoustique en passant par le Groupe de recherches musicales (GRM) du Service de la recherche de l’ORTF, alors sous la direction de Pierre Schaeffer.

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Cette pièce se trouve en version binaurale sur le disque Réverbères.

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(VERSIONS 2022)

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Fairlight, 1986.heic
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